l y a des matins où même le café semble fatigué. Le soleil se lève en retard, la pluie hésite entre bruine et soupir, et les manteaux s’empilent — trop minces, trop petits, parfois oubliés à la maison. On rit un peu, on soupire beaucoup, et on jongle avec les mitaines perdues comme avec nos propres pensées. Novembre, c’est ce mois où tout semble un peu flou, mais où la confiance des enfants pousse plus vite que les fleurs du printemps. Dans ce brouillard, on apprend à marche

Il m’arrive, moi aussi, de me sentir à bout. Pas parce que je n’aime plus mon travail, mais parce que j’oublie parfois de m’aimer, moi, dans ce travail. Il y a des jours où je donne tout… et où il ne reste plus rien pour me remplir. C’est là que je me rappelle que le bien-être, ce n’est pas un luxe. C’est ma responsabilité. C’est ma façon de rester debout sans m’endurcir, présente sans me perdre.

Le matin de la rentrée, tu me verras sourire. Tu verras mes cahiers neufs, mes souliers propres, ma boîte à lunch colorée. Tu penseras que tout est parfait. Mais… sais-tu ce que tu ne verras pas ? »

Un service s’achète, mais l’éducation se construit. Oublier cela, c’est éroder les repères de l’enfant.

L’éducation, victime ou pas la science?

En cette période de renouveau, nous fixons souvent des résolutions pour améliorer notre vie.

Alors que je me prélasse sous le soleil pendant mes vacances qui tirent vers la fin, j'ai eu le plaisir de rencontrer une éducatrice...