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 Je suis exactement comme toi. Je croyais que tout était ok, jusqu’à ce que je comprenne... Autrement 

  • 6 sept.
  • 9 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 sept.


Sandra Mathieu

J’aimerais te raconter une histoire qui, au fond, ressemble sûrement à la tienne, parce que malgré les parcours différents, nous, éducateurs et éducatrices, nous avons souvent les mêmes cicatrices, les mêmes doutes et les mêmes petites victoires qui nous tiennent debout. Tu sais, même après presque quatre décennies dans ce métier, je n’ai pas trouvé la recette parfaite, et c’est bien ainsi, car j’ai compris que chaque décennie amène ses propres remous, ses propres défis et ses propres surprises. Alors oui, j’ai connu les coupures budgétaires, les manques de ressources, les enfants qui testent mes limites et parfois ma patience, les collègues fatigués, les parents inquiets, et je pourrais presque dire que j’ai eu un abonnement gratuit aux imprévus. Mais malgré tout, et c’est là le plus beau paradoxe, je suis restée, parce que j’ai compris que ces défis, aussi lourds soient-ils, faisaient partie du chemin, et surtout parce que les enfants, eux, me rappelaient sans cesse pourquoi je m’étais engagée.


Et si je prends le temps de te raconter tout ça aujourd’hui, c’est aussi pour te rappeler une chose importante : non seulement j’enseigne dans différents milieux et sous différents mandats, mais j’ai toujours choisi de rester sur le terrain. Pourquoi ? Parce que je veux garder les deux mains dans la pâte, sentir l’odeur des défis réels, entendre les rires comme les pleurs, et observer de près ce qui se vit maintenant, pas seulement en théorie. Je crois profondément qu’on ne peut pas accompagner des collègues si on ne marche pas à leurs côtés, et c’est exactement pour ça que j’ai choisi cette complémentarité. Ce que tu vis chaque jour, je le vis aussi : les imprévus, les découragements, les petites victoires qui font chaud au cœur. Et c’est cette proximité qui me permet de t’offrir des outils qui collent à ta réalité, parce qu’ils naissent de la mienne.


Or, soyons francs, il y a des matins où la démotivation se pointe sans prévenir, comme une mauvaise météo qui s’installe sans qu’on ait sorti le parapluie. Et cela, autant pour toi que pour moi. Tu arrives au travail, tu vois les yeux fatigués de ton équipe, tu sens l’énergie qui flotte bas, et déjà tu sais que la journée sera longue, peut-être trop longue. Et pourtant, même dans ces moments-là, il suffit parfois d’un éclat de rire, d’une phrase sortie tout droit du cœur d’un enfant, ou même d’un dessin gribouillé maladroitement qui te dit « je t’aime » à sa façon, pour que tu retrouves un souffle. Alors tu continues, tu respires, tu t’accroches, et tu te rappelles que ton rôle dépasse largement les tâches du quotidien. Ne serait-ce, que d'être là pour ne pas défaire le maillon de la chaîne, celle de ton équipe.


Néanmoins, je ne peux pas te raconter tout ceci sans t’avouer une erreur que j’ai faite trop longtemps : j’ai cru que je devais être parfaite. Parfaite dans mes activités, parfaite dans mes interventions, parfaite dans mon attitude. Comme si les enfants, les collègues, les parents et même le ciel entier attendaient de moi un sans-faute. Mais la perfection, tu le sais aussi bien que moi, c’est une illusion qui finit par épuiser. Et c’est seulement le jour où j’ai décidé de me voir autrement, non pas comme une éducatrice parfaite mais comme une éducatrice complète, que j’ai commencé à respirer. Complète dans mes forces, complète dans mes faiblesses, complète dans mes réussites mais aussi dans mes échecs. Et crois-moi, des échecs, j’en ai eus : des activités qui sont tombées à plat, des interventions qui n’ont rien réglé, des journées où j’ai perdu patience. Mais chaque fois, j’ai appris, et chaque fois, j’ai grandi. Ainsi, j’ai compris que l’essentiel n’est pas d’être irréprochable, mais d’être vraie, disponible et entière. Et tu sais la meilleure ? J'ai aussi appris, que la reconnaissance n'est pas toujours égale à la perfection que tu te bats à atteindre. Tristement !


Toutefois, tu sais quoi ? Au fil de ces remises en question, j’ai compris une chose fondamentale : oui, il faut définir notre travail sous un profil professionnel solide et agir de la sorte, mais la vision d’être complet commence bien avant tout cela. Elle commence par la capacité de prendre soin de soi, de nourrir son bien-être personnel, parce qu’on ne peut pas donner aux autres ce qu’on ne cultive pas pour soi-même. Sans ce socle, même les plus belles compétences professionnelles s’effritent avec le temps. Mais lorsque ton équilibre intérieur est là, lorsque tu acceptes de t’accorder du repos, de la douceur et parfois même de l’indulgence, alors ton profil professionnel gagne en profondeur, en crédibilité et en authenticité. Être professionnel, c’est aussi savoir dire : voici mes capacités, et voici comment je peux continuer mon travail en respectant mes propres paramètres. Encore faut-il les connaître et les reconnaître. (clin d'oeil)


Enfin, comment avancer quand tout semble trop lourd ? Pour ma part, je trouve quelques clés qui me sauvent très souvent. D’abord, je reviens à l’essentiel. Quand je me sens submergée, je me pose encore et encore cette question toute simple : « Pourquoi je suis ici ? » Une réponse revient toujours : pour les enfants. Mais, aujourd’hui, après 38 ans, tu sais quoi ? J’ai aussi d’autres raisons. D’autres excellentes raisons ! Pas pour les papiers, pas pour l’argent, pas pour m’assurer un poste, mais parce que c’est un des rares métiers où chaque geste, aussi petit soit-il, laisse une trace durable, non seulement chez les enfants, mais aussi chez les adultes, dans les familles, dans la société… et en moi-même. Oui, en moi-même. Parce qu’au milieu d’une société qui souvent ne colle vraiment pas à qui je suis, l’éducation m’offre ce pouvoir d’adaptation immense et, surtout, cette capacité d’élargir ma compréhension du monde. Et c’est peut-être ça, le plus beau cadeau : me rappeler que même dans un univers qui me paraît difficile, je continue de grandir, de m’ajuster et de rester fidèle à mes valeurs grâce à ce métier.


Je sais que tu doutes encore parfois. Parce que, comme moi, tu te demandes si tu es à la hauteur, si ton milieu te ressemble encore, si tu ne t’épuises pas pour rien. Mais laisse-moi te dire une chose : tes doutes ne font pas de toi un mauvais éducateur ou une mauvaise éducatrice, ils font de toi un éducateur humain. Et c’est exactement ce dont nos enfants ont besoin : des adultes humains, imparfaits, mais complets, capables d’apprendre et de se relever. Alors oui, tu as le droit d’être fatigué, tu as le droit de te sentir dépassé, mais tu as aussi le droit de choisir de réinventer ta façon de faire tout en demeurant cette personne donc l'enfant à besoin.


Et parce que j’aime imager les choses, laisse-moi t’en donner une autre. Parfois, être éducateur, c’est comme essayer d’arroser un jardin avec un boyau percé. Tu sais que tu vas en perdre en chemin, que ça va couler partout, mais tu continues quand même, parce qu’au bout du compte, quelques gouttes tombent exactement là où il faut. Et ces gouttes-là, ce sont tes réussites de la journée : un enfant qui ose s’exprimer, un sourire qui revient, une équipe qui respire un peu mieux. Ce n’est pas parfait, mais c’est suffisant pour faire pousser quelque chose de beau, en toi et autour de toi.


Alors, cher collègue, si je te raconte tout cela, ce n’est pas pour te donner une leçon ou pour essayer de te convaincre qu'on a besoin de toi, c’est pour que tu saches que tu n’es pas seul. Moi aussi, j’ai eu des journées où j’ai voulu tout abandonner. Moi aussi, j’ai connu des moments où je me suis sentie vide. Et d'ailleurs, j'en ai encore. Mais chaque fois, j’ai choisi de voir l’échec comme une marche de plus à gravir, et chaque fois, j’ai trouvé dans mes collègues, dans ma créativité, et dans les enfants, une raison de continuer. Et aujourd’hui, si je partage ceci, c’est simplement pour que toi aussi tu puisses retrouver ton souffle, ton plaisir et ton énergie.


Au fond, je crois que notre plus grande force, ce n’est pas d’avoir des réponses toutes faites, mais d’oser marcher ensemble, de rire ensemble, et de se rappeler qu’on n’a pas besoin d’être parfaits. Alors permets-toi d’être complet. Permets-toi de sourire, même quand tout va de travers. Permets-toi de mettre un peu de poésie dans ton quotidien, de transformer un chaos en une histoire à raconter, et de garder cette petite étincelle qui rallume la flamme, même dans les jours gris. Et surtout, n’oublie pas que ton histoire et la mienne se rejoignent : elles sont faites de défis, de doutes, mais aussi d’un désir profond de faire une différence dans la vie des enfants. Avançons ensemble, avec nos forces et nos fragilités, avec nos réussites et nos échecs, avec nos rires et nos soupirs, et faisons de notre métier non pas une course à la perfection, mais une aventure où la complétude devient notre plus belle victoire.


ATTENTION ! J’aimerais adresser ici une invitation sincère aux employeurs et aux gestionnaires : vos éducateurs et éducatrices portent chaque jour une part essentielle de la mission éducative, et leurs demandes méritent d’être considérées avec attention. Avec énormément de respect, je crois que les plus belles décisions ne se prennent pas dans un seul sens, mais dans un mouvement partagé où chaque voix compte. C’est dans cette co-construction, où le terrain et la gestion avancent ensemble, que naissent des milieux vivants, solides et inspirants. Aux éducateurs et éducatrices qui me lisent, je veux dire ceci : gardez espoir. Même dans les moments où l’écoute semble lointaine, sachez que votre voix a du poids, et qu’en travaillant dans un esprit d’unité et de collaboration, nous pouvons ouvrir la voie à des changements réels et durables.


Voici l'équation dont il faut te rappeler toute ta vie, et cela, autant au travail que dans ta vie personnelle;


RAISON + ÉMOTION = DE MEILLEURES DÉCISIONS

C'est exactement ce que mon approche peux te faire découvrir. Et, c'est avec cette phrase tellement puissante, mais vraie, que j'ai fini par comprendre que voir AUTREMENT peux tout changer. Ce mentor extraordinaire qui un jour m'a dit;


“L’insatisfaction peut

devenir ta plus grande source de motivation”.

-Martin Latulipe


Aujourd’hui, comme gestionnaire, formatrice, et chef d'équipe, j’ai appris à planifier et à m’organiser autrement, non seulement pour mon travail, mais aussi pour soutenir celui du personnel éducateur. Je connais encore trop bien les besoins, les imprévus, le manque de temps et les journées qui filent sans qu’on ait pu tout faire. C’est justement pour ça que j’ai développé une approche simple, claire, souple et surtout vivante, afin de faciliter le quotidien, de libérer de l’espace et du temps, et de permettre à chacun de respirer un peu plus. Et parce que je crois profondément qu’une prestation de travail de qualité repose d’abord sur le bien-être, je m’allie à toi, éducateur et éducatrice, pour remettre du WOW dans ta pratique. Pas un WOW qui ajoute du stress, mais un WOW qui allège, qui simplifie, qui redonne le sourire et qui rappelle que si toi tu vas bien, alors tout le reste s’élève avec toi.



Vous savez, c’est de tout cela qu’est née ma formation Planifier, organiser et animer AUTREMENT. Pas une formule magique, mais une approche d’expériences que j’ai testés, peaufinés et partagés au fil du temps. Tu vois, j’ai compris qu’il ne s’agit pas d’occuper les enfants, mais de leur offrir des activités qui font sens pour eux ET pour toi. Qui stimulent leur curiosité, qui valorisent leurs talents et qui nous redonnent, à nous aussi, le goût de créer.


J’aime répéter que planifier et animer autrement, ce n’est pas travailler plus, c’est travailler mieux : avec plus de clarté, plus de simplicité et surtout plus de plaisir. Après avoir offert cette formation en conférence et dans différents milieux éducatifs, les témoignages reçus sont unanimes : l’impact est extraordinaire !


Et voici une excellente nouvelle : ton employeur peut assumer les frais de ta participation. Pourquoi ? Parce que je suis formatrice agréée reconnue par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT). Cela signifie que ton employeur peut bénéficier du programme de remboursement des activités de formation, qui s’inscrit dans le cadre de la Loi sur les compétences (communément appelée Loi du 1 %).


En clair : ta formation peut être financée directement par ton milieu de travail, sans coût supplémentaire pour toi. N’hésite pas à partager cette information avec ta direction : c’est une belle occasion d’investir à la fois dans ton développement professionnel… et dans la qualité éducative offerte aux enfants. (informe toi préalablement).


Alors si tu sens que la démotivation et le découragement prennent parfois trop de place, je t’invite à transformer cette énergie en un nouvel élan. La prochaine cohorte de la formation Planifier, organiser et animer autrement se tiendra en ligne (en mode synchrone) les 21 et 28 octobre, pour un total de 6 heures. Ensemble, nous allons changer ton état d’esprit démotivé et déboussolé pour retrouver un souffle d’énergie, une vision positive et un regard renouvelé sur notre belle profession. Ce sera un moment riche, clair et convivial, où tu ne seras pas un simple participant, mais un collègue avec qui je veux échanger, partager et bâtir du concret.


Les places sont volontairement limitées afin de préserver la qualité des échanges et de permettre à chacun de trouver des réponses adaptées à sa réalité. Si tu veux avancer avec plus de légèreté, retrouver du plaisir et surtout repartir avec des outils qui simplifient ton quotidien, c’est le moment parfait pour te joindre à nous. Je t’attends dans cette cohorte avec impatience… parce qu’ensemble, oui, nous pouvons vraiment transformer la pratique.


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